(6) Crise adolescente - Dernière partie
Des jours et des mois avaient passé sans que je ressente d'agressivité en moi. Au contraire, une douce paix m'habitait. Employer le mot « sérénité » serait exagéré, mais j'étais bien, sans être tourmentée par mes questions sans réponse. Je laissais le temps au temps, confiante que les réponses viendraient à moi, comme une brise délicate à la tombée du jour. Lorsque je voyais mes parents prier le chapelet le soir, j'étais plus que convaincue que cela n'était pas étranger à mon bien-être intérieur et que la Vierge Marie et Jésus avaient exaucé une partie de leurs intentions de prière.
Oui, un second miracle venait de se produire dans ma vie dont j'étais témoin, car je réalisais que Marie, que j'allais appeler Maman à partir de ce jour-là, n'avait pas seulement sauvé ma maman de sa très grave maladie, mais elle avait aussi guéri quelque chose en moi. Quand je contemplais mes parents, assis sur le canapé, récitant les Ave Maria du chapelet, leurs regards se tournaient vers moi, d'un sourire dont la douceur résonne encore dans ma mémoire. Ils semblaient convaincus qu'il s'était passé quelque chose en moi, quelque chose qu'ils ne pouvaient évidemment pas expliquer. Leur fille tourmentée, aux prises avec ses petits démons, avait disparu, pour ne jamais revenir. Je pense que c'est à ce moment-là que mes parents décidèrent de m'emmener à San Damiano, en Italie.
Pour ceux qui ne connaissent pas San Damiano, je vous propose un petit résumé. Je vous encourage vivement à vous renseigner sur les apparitions de la Vierge Marie à San Damiano, car je suis convaincue que, dès que vous découvrirez ce lieu d’apparition, où Marie agit encore aujourd'hui avec une grande puissance d'intercession, vous ressentirez l'invitation de Maman Marie à venir prier dans le petit jardin des Roses, ce petit coin de paradis. Ce lieu est le point de départ de ce que l'on appellera bien plus tard l'Œuvre de Marie, Messagère de l'Amour.
Résumé des Apparitions de San Damiano. San Damiano est un village de 200 âmes à 20 km de Piacenza (Plaisance) en Italie, ville située dans la plaine du Pô, à 70 km au sud de Milan. Les faits étonnants qui s’y sont passés y font accourir des pèlerins depuis 1964. Le 29 septembre 1961, en la fête de Saint Michel Archange, une humble mère de famille mourante, Rosa Quattrini, se trouve soudainement guérie chez elle, par une jeune visiteuse. En mai 1962, lors de son pèlerinage à San Giovanni Rotondo chez le Padre Pio, la jeune femme se fait connaître à Rosa comme “Mère de la consolation et des affligés”. Le 16 octobre 1964, la Très Sainte Vierge apparaît à Rosa pour la première fois dans son jardin, au-dessus du poirier, et lui donne le premier Message qu'elle est chargée de transmettre au monde entier. À partir de ce jour commence la grande mission de Mamma Rosa. La Très Sainte Vierge lui apparaîtra régulièrement et lui donnera de très nombreux messages adressés au monde entier, jusqu’à sa mort, en 1981.
Marie est venue à moi comme un doux rayon de lumière, apportant avec elle un réconfort et une douceur indescriptibles. Grâce à l'amour inconditionnel de la Mère de Dieu, j'ai été totalement guérie des blessures profondes de mon enfance. Je me souviens des moments de douleur, des cicatrices invisibles qui semblaient me suivre à chaque pas. Elle a su, avec tendresse et bienveillance, panser mes plaies ouvertes et me montrer le chemin de la paix intérieure et de l'acceptation.
Dans le prochain article, que j'intitulerai UN MIRACLE DE GRÂCE, je souhaite partager non seulement cette expérience spirituelle, mais aussi l'impact qu'elle a eu sur ma vie quotidienne, comment, grâce à cette rencontre divine, j'ai pu retrouver espoir et foi en l'avenir.
Je suis impatiente de vous révéler comment cet amour maternel a transformé ma manière de voir le monde non pas avec mes yeux mais mon cœur. Je suis remplie de gratitude et de joie à l'idée de vous partager ce témoignage, qui je l'espère, pourra toucher vos cœurs. Restez à l'écoute pour une histoire d'amour et de lumière, un récit qui pourrait bien vous apporter une lueur d'espoir, comme à tous ceux qui en ont besoin.